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Lettre à l’humanité

 

Il faut observer les cultures dites « primitives, sous développées ou en voie de développement » pour réapprendre les valeurs essentielles qui devraient régir notre vie de tous les jours dans le but d’évoluer dans nos comportements et notre façon de vivre afin de fonder, à l’heure de la mondialisation, une nouvelle société basée non sur l’amas de richesses personnelles, mais plutôt sur le partage de ces mêmes biens .

L’homme recherche la félicité dans le plaisir de posséder . Il me semble, au contraire, évident qu’il est plus important d’exister de part ce que l’on est que ce que l’on a . Il nous faut réapprendre à oublier un peu tous les plaisirs égoïstes et futiles de l’existence ; en effet ,toutes ces satisfactions n’apporte qu’une joie éphémère dans l’espace temps . S'il est vrai qu'il est légitime d'être content de bénéficier d'un certain confort, il ne faut pas faire de ce dernier le but ultime de l'existence; en effet, la béatitude et la quiétude ne s’obtiennent que dans l’amour donc la générosité , l’assistance ou la serviabilité envers son prochain . Ne subissons plus l’argent mais servons nous en, au contraire, comme d’un outil pour mener nos communautés vers un espace de répartition équitable entre les différentes civilisations non plus pour s’enrichir individuellement mais pour s’enrichir ensemble (l'argent est un très bon esclave mais un très mauvais maître). En effet, un enrichissement unilatéral ou tout autre fait égoïste est forcément stérile ; l’amour, pour ne pas dire la vie, ne peut émaner que d’un échange désintéressé entre plusieurs êtres ; il en va évidemment de même pour tout acte, pensée ou action .  

Cette charité n’est pas juste basée sur l’aumône mais plutôt sur le fait de reconnaître dans son semblable l’être de lumière qu’il est appelé à devenir . Tout être humain a de ce fait, en lui, une part qui mérite d’être aimée . Obligeons nous , pour cela , à mettre les qualités que la vie nous a données afin qu’elles servent à créer du bonheur autour de nous .

Tous ces dons que l’homme possède au plus profond de son âme lui ont été confiés par la vie et donc ne lui appartiennent pas ; il paraît donc logique de les partager entre nous . En effet, seule la mise en pratique du don de soi avec pour unique but l’amélioration du quotidien de l’autre fera connaître à l’homme le véritable bonheur ; celui qui rehausse le bon au-delà de lui même .

Si l’amour n’est pas mis au centre d’un projet , d’une idée ou d’une action , celui ou celles ci sont voués à l’échec ou conduisent à la ruine et au néant .

Ce triste constat est bel et bien démontré dans l’art et la manière que l’homme a de profiter des différents progrès technologiques et scientifiques qu’il s’est déjà appropriés .

La marche inexorable de la mondialisation ne doit pas mener l’homme vers un enrichissement personnel au détriment d’autres peuples , mais plutôt vers un grand consensus mondial ; c’est à dire un partage gratuit des richesses et connaissances de chacun pour le bonheur du monde . L’économie de marché ne peut que nous mener à notre propre perte .

L’homme doit opérer d’abord en lui le changement qu’il désire voir apparaître dans le monde en écoutant tout en entendant , en regardant tout en voyant et en accordant la parole à ses actions .

De tout temps l’être humain a cherché à atteindre le « bonheur » ; en réalité, cherche-t-il le plaisir ou la félicité ?

Le plaisir, ou le bien-être, est le bonheur du corps ; donc éphémère alors que la félicité ou la béatitude est celui de l’âme ; à savoir l’aboutissement de la vie d’un homme.

Où se trouve le véritable bonheur ?

Je crois, pour ma part, que la félicité mène au bien être tandis que le plaisir ne mènera jamais à la béatitude !